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Orge et Yvette pour Ségolène

3 janvier 2009

Contre l'agression israélienne, tous à la République aujourd'hui à 15 heures !!!

gazaraid_pchr02Face aux nouvelles exactions commises par l'Etat colonial israélien, un Etat pirate qui n'hésite pas éperonner le navire d'une ONG dans les eaux internationales, quand la nouvelle première secrétaire du PS se contente de renvoyer dos à dos colons et colonisés, force est de faire référence aux communiqués de nos camarades d'associations ou de partis qui ne sont pas les nôtres, appellant à des manifestations où le PS brille par son absence...

Ligue des droits de l'homme

MRAP

Juifs pour la paix

Les Verts

PCF

Parti de gauche

LCR

LO

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9 décembre 2008

"La réconciliation est aujourd'hui nécessaire"

"La réconciliation est aujourd'hui nécessaire"
Vidéo envoyée par rtl-fr

Ségolène Royal sur RTL (09/12/08. )

17 novembre 2008

Pour une fédération rassemblée et renouvelée avec Carlos da Silva

da_silvaCher-e camarade,

Après plusieurs semaines de débat dans nos sections et notre fédération, les résultats du Congrès, en Essonne, sont connus. Les militants se sont très clairement exprimés en faveur d’un Parti très largement renouvelé dans son fonctionnement et respecté dans son identité, capable d’incarner dès maintenant la possibilité de gagner en 2012.

Il faut maintenant transformer cette orientation en direction fédérale et en projet pour les 3 années à venir.

C’est le sens de ma candidature à la fonction de premier secrétaire fédéral : je souhaite rassembler toutes celles et tous ceux qui souhaitent faire grandir et gagner le Parti Socialiste.

Adhérent de la section de Corbeil-Essonnes depuis plus de 10 ans, j’en suis devenu le secrétaire en novembre 2001, alors qu’elle était fort mal en point. Avec travail et détermination, nous l’avons fait progresser à chaque consultation électorale.

Aujourd’hui Conseiller général au sein de la majorité de gauche, j’ai appris ce qu’est la gestion d’une collectivité sans jamais renoncer à l’idéal qui nous rassemble. Conseiller municipal d’opposition, face à Serge Dassault, je sais aussi ce qu’est combattre sans relâche la droite pour représenter les nôtres et faire avancer nos idées.

L’expérience que j’ai ainsi acquise, je souhaite pouvoir la mettre au service d’une ambition collective : celle d’une nouvelle page de l’histoire de notre fédération.

La tâche qui nous attend est considérable.

Face à la droite, à Sarkozy, dans une crise sans précédent le Parti Socialiste doit reprendre la bataille des idées et retrouver son autorité.

Face au départ d’un certain nombre de militants du Parti Socialiste, nous devons être plus forts, cohérents et unitaires que jamais.

En Essonne, au-delà même des contingences nationales, nous devons être capables de nous rassembler sur le fond, de construire un contrat politique majoritaire stable et durable. Ce sera utile pour préparer toutes les échéances électorales qui viennent - européennes, sénatoriales, régionales et cantonales. Et c’est tout simplement vital pour l’existence même du Parti dans certaines de nos communes.

L’issue du Congrès de Reims va déterminer notre rôle pendant les 3 années à venir, d’opposition à la droite et de construction de notre projet. Je souhaite qu’il permette le plus large rassemblement.

Au-delà des mérites ou qualités de notre camarade première fédérale depuis 6 ans, comment ne pas voir que le courant dont elle est issue, celui de Jean-Luc Mélenchon ne peut plus être le centre de gravité d’un rassemblement efficace et respectueux du vote du 6 novembre.

Je sais que beaucoup de camarades, qui, s’ils n’ont pas voté pour la motion que je défendais, partagent avec moi la même conception du Parti et la même ambition forte pour la fédération. Je souhaite m’adresser à eux tous, sans exclusive, dans un esprit d’ouverture, pour que nous écrivions ensemble notre feuille de route.

Dégager une majorité stable en Essonne est un impératif.

C’est un impératif pour ceux que nous représentons : les salariés, les précaires, les jeunes… Nous sommes leur seul espoir.

C’est un impératif pour tous les militants qui s’investissent sans relâche pour faire vivre le Parti Socialiste.

C’est un impératif pour toutes les collectivités que nous gérons qui ont besoin de stabilité pour mettre en oeuvre des politiques de gauche et qui vont être affectées par la dissidence de quelques-uns. Cher-e camarade, je m’engage dans cette campagne interne avec la seule volonté de rassembler, rassembler et rassembler encore.

Tu peux compter sur ma détermination et ma disponibilité.

Amitiés socialistes.

Carlos DA SILVA

Mes engagements :

• Renouveler et remettre au travail la direction fédérale, et l’élargir à tous ceux qui souhaitent s’y investir sur la base d’un contrat politique.

• Fixer les lignes de notre programme de travail et notre stratégie d’implantation, de développement et de conquête lors d’une grande convention fédérale avant la fin de l’année 2008.

• Lancer, régulièrement, des campagnes massives d’adhésion.

• Organiser des débats ouverts : avec toute la gauche, les associations, les syndicats.

• Répondre aux besoins de formation des militants par un programme de sessions de formation historique et pratique : de « l’histoire de la gauche à « comment faire en porte à porte ? »

• Favoriser des relations étroites avec tous les élus socialistes, minoritaires et majoritaires, de notre département.

• Mettre en place une « université politique » ouverte aux militants et sympathisants, destinée à développer la compréhension des grands enjeux politiques et des grands principes de notre engagement.

17 novembre 2008

Profession de foi

Profession de foi
pour l'élection
du Premier secrétaire national

du Parti socialiste

Jeudi 20 novembre 2008



Chèr-e-s camarades,


Au moment où la crise financière aggrave les souffrances, ici et dans le monde, la France attend les socialistes. Elle les appelle. Nous devons répondre, forts, déterminés, audacieux, vigoureux, énergiques.

La parole vous est aujourd'hui redonnée. Immense responsabilité, car c'est vous qui, par votre vote, allez forger l'unité du Parti socialiste et donc sa capacité à se faire entendre et à agir dans le tumulte.

Oui ou non voulons-nous ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?
Oui ou non voulons-nous bâtir ensemble le socialisme du XXIème siècle ?
Oui ou non, notre parti va-t-il s’ouvrir à toutes les diversités et devenir meilleur que la société qu’il prétend transformer ?
Oui ou non le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois va-t-il venir vers nous car nous aurons su lui redonner l’espoir ?

Notre avenir est à portée de main. A nous de le saisir. Nous avons les talents individuels. A nous de tisser le talent collectif.

Je veux mettre en valeur une nouvelle génération d'hommes et de femmes, de toutes origines et de tous les territoires. A nous de leur ouvrir les responsabilités et de demander aux anciennes générations d'être là et de leur transmettre l'expérience.
Vous savez que le Parti socialiste peut devenir un grand parti populaire. A nous d’accueillir toutes celles et ceux qui veulent combattre les dégâts du sarkozysme et construire un autre futur.

On nous a fait un procès intellectuellement déloyal sur la question des alliances. Pourtant notre motion est parfaitement claire : l'union de la gauche d'abord, la main tendue à tous les humanistes pour battre la droite, ensuite. Cette question sera soumise à une consultation directe des militants. Je m'y engage.

Vous savez que les jeunes des quartiers populaires et de toutes les couleurs sont massivement venus voter pour nous à l'élection présidentielle. Je les espère au Parti socialiste. A nous d'inventer de nouvelles formes de militantisme.

Les Français nous attendent. La gauche nous attend. La force d'être nous-mêmes et la force de changer dépendront de la force que par votre vote, chacune et chacun d’entre vous nous donnera jeudi prochain. Donnez-nous cette force et cette légitimité qui nous permettront de reprendre l'ouvrage, pour que tous les talents de toutes les motions se rassemblent pour combattre la droite, pour proposer et pour se faire entendre, ici, mais aussi en Europe et sur la scène internationale.

Je vous appelle toutes et tous à venir voter. Car aujourd’hui c’est vous, militantes et militants, qui détenez les clés de notre avenir commun et donc de celui de millions de citoyens qui nous attendent, parfois désespérément. C’est vous qui pouvez donner l’élan de la transformation. Alors, allons-y. Nous pouvons le faire. Nous devons le faire. Nous sommes les socialistes. Nous allons retrouver la fierté de l'être tous ensemble, unis et offensifs. Vous pouvez compter sur moi comme nous comptons sur vous.


Amitiés socialistes,


Ségolène Royal et Vincent Peillon, et toute l'équipe



www.fiersdetresocialistes.org

25 septembre 2008

Et si on faisait la fête ?

CARTON_ZENITH

Tout savoir sur le rassemblement du Zénith, le 27 septembre, de 18 heures à 22 heures, en cliquant ici

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8 juillet 2008

La tactique du pickpocket (à propos d'une polémique bête en cours)

pickpocket_introSur le rouleau compresseur de la machine médiatique de propagande au service de l’UMP, Daniel Schneidermann a dit l’essentiel avec son immense talent.

Ce que nous retiendrons en premier, c’est le buzz, la propagande dans la propagande, monté contre Ségolène Royal comme aux plus beaux jours de la campagne présidentielle. Que lui reproche-t-on ? De ne pas s’être écriée, comme le « journaliste » le lui demandait : « Bravo et merci Monsieur Sarkozy ».

Ségolène Royal s’en est expliquée. Le parti socialiste, pour sa part, a réagi comme il convient.

Alors, pourquoi cette polémique indigne, ce matraquage pesamment orchestré ? N’est-ce pas une nouvelle illustration de la stratégie sarkozienne du détournement d’attention ? Tel est l’opinion émise par Le Post.

Comme un prestidigitateur, ou plutôt comme un pickpocket, notre prince président nous fait regarder à gauche pendant qu’il pique notre portefeuille à droite. Il a tant de choses à dissimuler ! Par exemple :

-          La gaffe de Fillon au Québec, nouvelle affaire du « vive le Québec libre », une « grave entorse au protocole diplomatique » selon un journal canadien. Tiens, c’est curieux, nos médias hertziens n’en ont rien dit…

-          Le mauvais sondage du Figaro : notre prince – président perd encore quatre points et les deux – tiers des Français ne lui font pas confiance.

Le costume de Sarkoman qu’il essaie d’endosser suffira-t-il à faire oublier les promesses non tenues et les atteintes aux droits sociaux et aux libertés publiques ?

Même les étranges lucarnes n’ont peut-être pas un pouvoir hypnotique suffisant…

2 juillet 2008

Vous êtes cordialement invités !

Qui sommes-nous ? De simples militants essonniens du parti socialiste, adhérents de Désirs d’avenir.

Ce que nous voulons ? Vous convaincre de signer la contribution issue de la démarche Congrès Utile et Serein.

Venez nous rencontrer le

Mercredi 9 juillet à 20 H 30


à la Fédération PS de l’Essonne

11, Boulevard de l’Europe – Immeuble alpha à EVRY

Avec Jean-Pierre MIGNARD, Président de DESIRS d’AVENIR



Portée par Ségolène ROYAL, la contribution Combattre et Proposer est notamment alimentée par les 2 500 textes envoyés sur le site « Congrès utile et serein », ainsi que par les comptes-rendus de plus de 200 débats dans toute la France.

A la fin de cette présentation, nous pourrons prolonger la discussion autour d'un verre.

A très bientôt !

François Charpentier, Philippe Gailhardis, Rolland Rodari, Michel Rougier, Michel Yahiel

2 juillet 2008

J'aime bien mes moutons, j'aime bien mes dindons

puce_mouton(infographie : alterinfo.net)

Camarades élu(e)s, cette fois, c’est officiel : nous sommes ou allons être fichés ! Dès le collège. C’est écrit dans le journal.

« Le décret officialisant la création d'Edvige précise que les "données à caractère personnel" concernant "des personnes physiques âgées de 13 ans et plus" seront collectées sur des "individus, groupes, organisations et personnes morales (...) susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", ainsi que sur des personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique", ou jouant un "rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif". Les données peuvent concerner l'état civil, l'adresse, les numéros de téléphone et adresses électroniques, voire les "signes physiques particuliers et objectifs" et "le comportement". »

Certes, la méthode reste un peu rustique et l’on peut compter sur nos RG pour mettre du temps à égaler la fantastique puissance du modèle américain : la NSA.

Mais ne boudons pas notre plaisir. Ce n’est qu’un début. La vraie efficacité dans la prévention de la délinquance et du mauvais esprit ne sera atteinte que du jour où l’on nous aura implanté une puce d’identification avec GPS et WiFi intégrés. C’est indolore, même si cela gratte un peu début, comme toutes les puces.

Il y a eu le siècle des lumières. Bienvenue dans le siècle de la transparence... Enfin, sauf pour nos dirigeants.

30 juin 2008

Signez et faites signer la contribution "Combattre et proposer" !

P1010265 Les socialistes à jour de leur cotisation peuvent dès maintenant signer une contribution. Attention ! Si nous pouvons soutenir un nombre indéfini de contributions thématiques, nous ne pouvons apposer notre blanc-seing qu'au bas d'une seule contribution générale !

Pour ma part, j’ai évidemment signé la contribution « Combattre et proposer » issue de la démarche « Congrès utile et serein » engagée par Ségolène Royal. Cela pour trois raisons :

- Nous avons besoin d’un leader tout de suite. Pas question d’attendre 2011.

Méthodiquement, radicalement, sous prétexte de modernité et d’adaptation à la globalisation, la droite sarkozienne démolit soixante ans de conquêtes sociales.

Sous couvert de sécurité, elle s’attaque aux fondements mêmes de notre démocratie et, de lois scélérates sur l’immigration en réformes de l’audiovisuel, transforme notre pays en une « démocratie musclée », comme on disait de la Corée du général Park Chung Hee.

Face à ces attaques, nous ne pouvons nous en remettre aux seules associations, syndicats ou mouvements d’extrême gauche pour mener la résistance. La France a besoin d’un PS réunifié, dont la voix porte, au cœur du combat. Si, pendant toutes les années qui nous séparent de 2012, le PS sait se porter en première ligne des luttes, c’est alors qu’il sera légitime pour rassembler la gauche, et au delà si nécessaire, lors du scrutin clé de la république.

- Le leader naturel et légitime du PS s’appelle Ségolène Royal. Elle marie plus que tout(e) autre la capacité d’écoute à l’énergie et à une volonté inflexible et efficace. Elle seule a su rendre l’espoir, mobiliser les quartiers, faire venir au parti une multitude de nouveaux militants qui ne croyaient plus en la politique. Elle seule suscite partout où elle va une véritable ferveur populaire. Elle seule peut transformer le PS en un parti de masse, ouvert à l’ensemble de la société, comme le sont les comités Désirs d’avenir, afin de gagner durablement la bataille des idées face à la droite. Enfin, sur ce qui est le sujet essentiel de notre temps, la protection de l’environnement, Ségolène est celle qui a toujours agi concrètement et dans le bon sens – de la défense du Marais Poitevin qui a marqué ses débuts en politique jusqu’à la promotion des énergies renouvelables, de la voiture électrique, ou encore jusqu'à l’interdiction des OGM en Poitou - Charentes.

- Le projet porté par Ségolène Royal n’est bien sûr pas foncièrement différent des autres contributions, toutes honorables, et qui reflètent avec bonheur nos valeurs communes exprimées dans notre déclaration de principes. Il s’en distingue cependant, me semble-t-il, sur au moins trois points :

         La conception jaurésienne du socialisme comme la démocratie jusqu’au bout – que non seulement Ségolène affirme avec le plus de force mais qu’elle met en pratique depuis longtemps dans ses campagnes participatives et dans la région qu’elle préside. Cette conception, elle veut la faire passer aussi bien dans une sixième république (sans cumul des mandats !) qu’au sein même du parti, en s’attachant particulièrement au respect des militants.

         La volonté d’attaquer les inégalités à la racine avec de vraies solutions, souvent éprouvées ici ou là : service de la petite enfance, école des parents, dotation initiale à chaque enfant, impot progressif sans niche fiscale et qui ne pèse pas sur le travail, soutien aux quartiers, lutte contre la violence, retraite individualisée, etc.

         Une stratégie de sortie de crise par le haut, à travers des solutions originales de soutien aux PME et à l’innovation, spécialement dans le domaine des énergies nouvelles.

C’est sur de telles propositions concrètes que la gauche est impatiemment attendue. Le congrès de Reims ne saurait être une nouvelle occasion manquée, la consécration d’une alliance hétéroclite autour d’une synthèse molle. Notre synthèse, nous l’avons déjà faite dans la déclaration de principes. Il nous reste à choisir une politique et un leader. Dès maintenant. Pour moi, ce sera « Combattre et proposer » avec Ségolène Royal.

.

Voir les vidéos de la présentation de la contribution le 28 juin à la maison de la chimie.

30 juin 2008

La croissance selon Philippe Aghion

aghionProfesseur à Harvard, conseiller économique de Ségolène Royal, Philippe Aghion a animé le 24 juin dernier un débat organisé à Orsay par le Groupe Socialiste d’Entreprises « Enseignement Supérieur, Recherche, Innovation » du Plateau de Saclay. Le thème : la croissance, pour quoi faire, avec quelles solutions ? Un débat très animé avec un orateur passionné et parfois paradoxal, voire provoquant… Compte-rendu. 

Pourquoi faut-il libérer la croissance ? Nous en avons besoin pour financer nos retraites, notre système de santé, etc. Mais il faut produire autrement, avoir une croissance durable grâce à l’innovation (énergies renouvelables, etc.).

Les solutions proposées par l’orateur pour libérer la croissance s’appuient sur des études économétriques menées sans a priori avec les instruments statistiques sophistiqués dont on dispose aujourd’hui. Philippe Aghion avoue s’être fait piéger en participant à la commission Attali, dont les conclusions ont été totalement dénaturées et détournées par le gouvernement actuel (qui s’en étonnerait – NDLR).

Que disent ces études ? Jusqu’aux années 70, l’Europe avait une croissance plus forte que les Etats-Unis.

Depuis 1995, c’est le contraire.

Que s’est-il passé ?

La croissance européenne des trente glorieuses est une croissance de rattrapage.

La France a gardé les institutions correspondant à cette période :

-          Un système éducatif qui délaisse le supérieur.

-          Une faible mobilité des salariés.

-          Une concurrence limitée (c’est l’époque du « capitalisme monopoliste d’Etat).

-          Des subventions bancaires facilitées.

La mondialisation, avec la concurrence des pays émergents, nous impose de devenir une économie innovante. Mettre davantage d’argent ne suffit pas. Il faut des réformes structurelles pour changer l’université, l’entreprise et la politique (avec la démocratie participative).

La politique gouvernementale va à rebours de ce qu’il faut faire. Le paquet fiscal est un non-sens. Il faudrait employer ces 15 milliards par an à la sécurisation des parcours professionnels, à donner des compensations aux perdants de la libéralisation des marchés (exemple : les taxis) et à l’enseignement supérieur.

Il faut d’autres institutions.

-          Un système éducatif davantage tourné vers le supérieur (l’Europe y consacre 1,3% de son PNB contre 3% aux USA). Plus un Etat est avancé, plus sa croissance est tirée par l’enseignement supérieur. Les USA consacrent plus de 1000 $ par étudiant. La France pourrait gagner 0,3 points de croissance en dix ans si elle investissait autant que la Finlande dans le supérieur. La commission Attali disait qu’il fallait débourser 8,9 milliards d’euros. Le gouvernement a préféré consacré l’argent d’EDF à réduire la dette publique.

-          L’effet des universités sur la croissance est doublé si l’autonomie s’ajoute au financement accru. La Suisse, la Suède ont des universités très performantes bien que gratuites. Mais elles sont autonomes et l’on ne craint pas d’y évaluer et récompenser les performances des enseignants.

-          Des passerelles entre l’université et l’industrie.

-          Une R&D plus puissante (l’Europe y consacre 2,5% de son PNB contre 3% aux USA). Statistiquement, plus une industrie fait de R&D, plus elle est productive.

-          Davantage de capital risque.

-          Libérer la concurrence, qui stimule les entreprises performantes… et décourage les autres. C’est pourquoi il faut sécuriser les parcours professionnels.

-          Un marché du travail plus mobile. La réglementation du marché du travail s’oppose à la croissance. Mais il ne s’agit pas de déréglementer n’importe comment. Il faut une « flexisécurité ». L’offre de travail augmenterait si l’entreprise était plus agréable à vivre. La mobilité doit devenir une force de qualification.

-          Une refonte de l’impôt. Fusionner l’IRPP avec la CSG et faire le tout beaucoup plus progressif. Imposer davantage le patrimoine.

-          La démocratie participative. Elle sert à évaluer les politiques publiques et à exercer un contrôle par le bas. Elle donne la priorité au dialogue social avec des commissions de consensus regroupant experts, juristes, citoyens… La gauche doit redonner le pouvoir aux gens. Par exemple, la cour des comptes devrait être responsable devant le Parlement, les associations devraient pouvoir saisir le préfet, etc.

A long terme, la croissance dépend de la libéralisation du marché des produits, de l’éducation et de la recherche. A court terme, c’est la libéralisation des produits et l’offre de travail.

Il faut un changement de mentalités. Aujourd’hui, on se méfie des marchés, les employés sont maltraités et, faute de dialogue social, il y a méfiance réciproque entre employés et employeurs.

Nous devons construire une société qui donne priorité au dialogue.

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