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Orge et Yvette pour Ségolène
11 octobre 2006

"L'en pire" de W.

Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es.

Se hissant sur la pointe des pieds, le petit Iznogoud pose aux côtés de son idole : W.

W qui, s’il n’était le fils d’un président, serait resté à jamais un petit blanc du Texas.

W le belliqueux, toujours prêt pour envoyer ses pauvres à la guerre, mais qui s’est toujours débrouillé pour rester planqué, à l’abri des balles.

W, le gérant de PME pétrolière sauvé de la faillite par ses richissimes amis les Ben Laden.

W, le serial killer du Texas, celui qui ne faisait jamais grâce aux condamnés de son Etat, responsables ou handicapés mentaux, noirs ou latinos, innocents ou coupables.

W, l’homme élu une première fois grâce à la fraude organisée par son frangin, réélu à la faveur d’une guerre du pétrole qu’il a justifiée par le mensonge, puis qu’il a engagée pour apporter des profits juteux à lui-même et à son clan, une guerre qu’il ne sait pas finir mais qu’il prolonge en semant la désolation et le chaos. Si maladroit qu’il a presque réussi à transformer Saddam Hussein en victime et Ben Laden en héros !

W, aussi incompétent pour prévenir le terrorisme que pour secourir les sinistrés de son imprévoyance face aux catastrophes naturelles, lui dont la gestion au service des plus riches a creusé un déficit abyssal, faisant planer sur l’économie mondiale la menace d’une crise sans précédent.

W qui, sous prétexte de défendre la démocratie, a institutionnalisé la torture et le non-droit.

W qui, se prenant pour l'empereur Qing, veut dresser de grandes murailles face à ses voisins d'Amérique, pourtant liés à lui dans un marché de libre circulation des marchandises et du pognon. Des valeurs il est vrai bien plus précieuses que les hommes... Une muraille comme si les pauvres étaient les nouvelles hordes barbares. Une muraille comme il s'en dresse partout aujourd'hui aux USA, où les riches s'enferment dans des ghettos, à l'abri derrière les vigiles et les pitbulls.

W qui, en vrai lobbyiste de l’industrie du pétrole, a traité avec mépris les efforts du monde entier pour prévenir un cataclysme climatique : après moi, le déluge.

W l’alcoolique repenti passé ultra-religieux, qui croit racheter ses fautes en lançant de nouvelles croisades, qui dans sa paranoïa redoutable entend le Dieu vengeur de l’ancien testament lui murmurer des ordres meurtriers à l’oreille. W dont les plus fous des partisans veulent hâter la fin du monde afin de se trouver plus vite, croient-ils, assis à la droite de Dieu.

W qui, par son arrogance et sa méconnaissance du monde, a plus fait reculer la démocratie, la paix et l’influence de son propre pays que ne pouvaient l’espérer les plus fanatiques ennemis des Etats-Unis.

Cet homme est dangereux.

Et le petit à côté de lui, son admirateur zélé ?

Celui qui voudrait assurer notre sécurité en multipliant la population carcérale (peut-être par huit, pour faire comme aux Etats-Unis) ?

Lui qui convoque un patron de presse à son ministère pour faire renvoyer un rédacteur en chef parce qu’il a laissé passer un article qui déplait à son altesse sérénissime ?

Ce premier flic de France qui, supprimant la police de proximité, a fait exploser l'insécurité dans les quartiers, tablant sur la grande trouille pour se faire un jour plebisciter. Comme si les paroles incendiaires pouvaient tenir lieu de politique...

Ce grand modernisateur à la Pétain qui aimerait rendre les grèves illégales.

N’est-il pas encore pire, ce fils de prince austro-hongrois qui caresse le rêve de supprimer les droits de succession, afin que les enfants nés dans le brocart soient assurés de rester en haut de l’édifice social, pendant que les manants font la queue devant l’ascenseur en panne ? Cela, même les Etats-Unis ultra-libéraux ne le conçoivent pas, enfants qu’ils sont d’une république ouverte où la richesse se mérite.

Décidément, Sarkozy, c’est W. Bush en pire.

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